La fin de l’année approche. À la question des cadeaux de Noël et du repas du réveillon, s’ajoute la question des impôts. Si nous avons déjà présentés plusieurs dispositifs de défiscalisation, nous nous concentrons aujourd’hui sur trois d’entre eux. PER, FCPI et SOFICA : chez 2NT Conseils nous sommes spécialisés dans ces stratégies de placements qui ont su faire leurs preuves auprès de nombreux contribuables.

Le PER est un dispositif universel de préparation de la retraite. Il est accessible quel que soit votre statut professionnel (salarié, travailleur indépendant, fonctionnaire, etc.) grâce à une offre à trois compartiments : individuel, collectif et catégoriel.
Dans cet article, nous abordons le PER individuel qui concerne les salariés et travailleurs non-salariés (TNS), sans restriction d’âge ou de résidence fiscale.

Le cadre fiscal de ce placement, généralement pertinent à partir d’une tranche marginale d’imposition à 30%, permet la constitution d’un revenu complémentaire à la retraite tout en bénéficiant d’une déduction des cotisations versées du revenu imposable durant la phase d’épargne. Cette déduction s’applique sur le revenu net global de l’année de l’investissement

Les avantages d’un PER en trois points majeurs :

1. Efficacité à l’entrée : déduction des cotisations versées du revenu imposable et économie proportionnelle à la tranche marginale.
2. Souplesse à la sortie : les contribuables récupèrent leur épargne en capital à 100%, ou de manière fractionnée en opérant des retraits partiels chaque année.
3. Liberté de transfert : les anciens contrats d’épargne retraite ouverts à titre individuel sont transférables en totalité.

En contrepartie, ce placement doit être envisagé sur une longue durée (puisque l’échéance est fixée à la date de départ en retraite du souscripteur ou à la date de liquidation de la pension dans un régime obligatoire d’assurance vieillesse) et aucune sortie anticipée n’est autorisée sauf exceptions. La déductibilité des versements dépend d’un plafond indiqué sur votre avis d’imposition.

Une des grandes nouveautés de PER individuel est la possibilité́ d’opter pour une gestion pilotée à horizon. Avec ce mécanisme, l’épargne est progressivement et automatiquement sécurisée au fil des années vers des supports présentant un risque faible. D’où l’intérêt d’être épaulé·e par un conseiller en gestion de patrimoine qui sait définir le profil de risque de ses clients et les meilleurs supports selon leur situation patrimoniale.

Imaginez.

Vous vous situez dans une tranche marginale d’imposition de 30%. Vous versez 500 euros par mois, soit 6 000 euros par an, sur votre PER. Votre gain d’impôt sur le revenu est donc de 1800 euros (0,3 x 6000). Dans le cas d’un revenu net imposable de 64 200 euros, votre impôt sur le revenu théorique passe de 5 932 euros à 4 132 euros (hors avantages fiscaux).

Conclusion ? Plus vous épargnez sur un PER, plus la défiscalisation est grande.

La défiscalisation en FCPI

Les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) offrent des opportunités humaines et fiscales particulièrement intéressantes. Ils permettent non seulement le financement de PME spécialisées dans des secteurs novateurs de l’économie, mais également une réduction d’impôts et une diversification sécurisante du portefeuille d’investissements. Les entreprises dites innovantes (cotées et non cotées) en Europe s’inscrivent dans des secteurs de croissance : technologies de l’information, télécommunications, électronique, sciences de la vie, recherche médicale et autres secteurs plus traditionnels.

 

Le cadre fiscal avantageux se traduit par une défiscalisation jusqu’à 22% du montant investi (hors droit d’entrée), dans la limite d’un investissement de 12 000 euros pour une personne seule et de 24 000 euros pour un foyer soumis à imposition commune.

À la réduction d’impôts sur le revenu s’ajoute une exonération des plus-values et des revenus à la sortie. En contrepartie, l’argent est bloqué́ pendant une durée de sept ans.

 

Pour être performante, la défiscalisation en FCPI doit être structurée de façon rigoureuse et anticipative. En effet, il existe des risques spécifiques liés aux sociétés non cotées et seul un professionnel est à même de protéger votre capital. Votre conseiller en gestion de patrimoine doit tout d’abord identifier les entreprises aux meilleurs potentiels puis proposer un schéma de distribution de vos investissements capable de lisser les risques.

Comme bon nombre d’investissements atypiques et innovants abordés dans notre blog, les stratégies d’investissements dans le Cinéma et l’Audiovisuel passent parfois sous les radars du grand public. Pourtant il s’agit d’une stratégie de défiscalisation très intéressante, qui permet de diversifier un portefeuille d’investissements.

 

Comment ça fonctionne ?

 

48% de l’investissement. C’est le pourcentage de réduction d’impôts maximum permis par les SOFICA : ces sociétés destinées à financer le cinéma français et indépendant, principalement les premiers et seconds films de réalisateurs, mais aussi certaines série télé.

Ce taux varie entre 30% (le minimum), 36% (si la société s’engage à placer au moins 10 % de ses fonds dans des sociétés de production avant la fin de l’année suivant celle de la souscription) et 48% (si elle investit en plus 10 % de ses fonds au développement de films, séries, documentaires et projets d’animation français).

En contrepartie, les investissements sont bloqués entre cinq et dix ans. La souscription maximale est de 18 000 euros par an par foyer fiscal et la réduction d’impôts s’effectue dans la limite de 25% du revenu net global imposable.

 

Imaginez à nouveau.

 

Vous investissez 18 000 euros, vous bénéficierez d’une défiscalisation de 48%, soit 8 640 euros.

Ne prenez pas de risques avec ce que vous avez de plus précieux, choisissez des experts pour gérer votre patrimoine ! Car, comme tous les investissements atypiques, les SOFICA comportent plusieurs risques. De plus, le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque souscripteur et est soumis à variation. Ce moyen de défiscalisation nécessite l’accompagnement d’un professionnel et une approche personnalisée.

Cette fois-ci, démarrez (vraiment) l’année en beauté. Sans confinement, sans bonnes résolutions aussitôt prises aussitôt abandonnées mais plutôt… en payant moins d’impôts.